Texture légère, croûte dorée et croustillante, goût délicatement beurré : le croissant, viennoiserie iconique de la gastronomie française, s’affiche désormais sur les timbres de La Poste. Près de 600 000 exemplaires seront édités et vendus 2,10 euros pièce. Au printemps 2024, La Poste avait déjà mis la boulangerie à l’honneur avec un timbre à l’odeur de baguette. 

Un an après le timbre à l’odeur de baguette, La Poste poursuit ses expérimentations olfactives avec un nouveau timbre parfumé… au croissant au beurre. Cette création inédite, lancée le 8 octobre, rend hommage à l’un des symboles du patrimoine culinaire français.

Tiré à près de 600 000 exemplaires et vendu 2,10 euros, ce timbre se distingue par une encre microencapsulée qui libère son parfum lorsqu’on en frotte la surface. Une prouesse technique réalisée par Philaposte, l’imprimerie de La Poste à Boulazac (Dordogne), déjà à l’origine du timbre « baguette » en 2024. Le visuel, signé Frédérique Vernillet, évoque la croûte dorée et la texture aérienne de la viennoiserie, avec un traitement graphique fidèle à l’univers du petit-déjeuner à la française.

Présenté en avant-première lors du concours national du meilleur croissant au beurre organisé dans la Drôme, le timbre a immédiatement suscité la curiosité du public. Le bureau de Valence-Herriot a ainsi enregistré plus de 400 ventes dès le premier jour, témoignant de l’attrait pour ces éditions à forte valeur émotionnelle.

Au-delà de l’innovation ludique, La Poste inscrit cette initiative dans une démarche de marketing sensoriel visant à renforcer le lien affectif avec la marque et à valoriser le savoir-faire artisanal français. Ces timbres olfactifs — après ceux au chocolat (2009), au gazon (2016) ou à la baguette (2024) — participent à la promotion du patrimoine culinaire national à l’étranger, tout en renouvelant l’image d’un média souvent perçu comme traditionnel.

En associant la technologie de l’encre parfumée à l’imaginaire du croissant chaud, La Poste transforme un simple support postal en objet d’expérience. Une façon originale de rappeler que le courrier peut encore éveiller les sens — et susciter l’émotion.