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    Exaprint toujours plus ambitieux pour son concours CréaMasters

    L’expert français du web-to-print a vu les choses en grand pour la saison 2 de son concours créatif destiné aux professionnels du graphisme. Entre épreuves travaillées, candidats concentrés, présentateur survolté et captation vidéo de qualité, l’évènement, centré sur la Fête de la musique à Montpellier, s’affirme comme une réussite.

    Créer un concours unique célébrant le papier et le talent graphique : c’est le défi que s’est lancé Exaprint, l’un des leaders français du web-to-print, avec ses CréaMasters. Si une première édition de l’évènement a déjà eu lieu en 2024, la deuxième saison démontre une nette montée en puissance en termes d’ambition. Pas moins de 300 candidatures de professionnels du graphisme ont été soumises à l’entreprise et plusieurs mois de préparation ont été nécessaires pour l’organisation et le tournage du concours dans les locaux d’Exaprint, en périphérie de Montpellier. Et il faut dire que le résultat est réussi, entre épreuves travaillées en forme de clins d’œil à des jeux télévisés (« Questions pour un créatif », « Le Juste Print »), 6 candidats concentrés, présentateur survolté, jury technique et pédagogue, et captation vidéo de qualité. Le tout monté dans un format dynamique en quatre épisodes disponible sur YouTube, prouvant que la papier demeure un terrain de jeu sans fin pour matérialiser la créativité.


    Notre entretien avec Véronique Gomez, responsable projets marque et communication d’Exaprint, et Alexia Fouchard, chargée des réseaux sociaux et du contenu.

    Quel premier bilan à chaud faites-vous de cette deuxième édition des CréaMasters ?

    Alexia Fouchard : Il est très positif, en particulier car nous avons réussi à introduire de nombreux changements par rapport à la première édition. Il y a plus de candidats, nous avons recruté un animateur, et le jury compte un membre de plus. On s’est vraiment donné les moyens pour que cette saison 2 soit réussie. Et, en toute humilité, nous pensons que c’est le cas… En termes de chiffres, la barre des 7 millions d’impressions a déjà été franchie. Ces statistiques représentent une fierté pour nous. Le concours a été diffusé pendant un mois et demi, et il sera encore en ligne pendant l’été, donc on peut espérer voir ces chiffres gonfler encore de manière substantielle. Et tous les candidats sont ravis d’avoir participé au programme. Ils ont multiplié les posts sur les réseaux sociaux pour exprimer leur contentement.

    Véronique Gomez : Ce qui a aussi vraiment changé la donne, c’est le fait que, cette année, ce sont les candidats qui ont postulé et qui se sont battus pour être choisis, car le concours était ouvert à toutes et à tous. La première année, il faut reconnaître qu’on y allait à tâtons. Nous avions besoin de cadrer les choses, donc on avait choisi des profils pré-sélectionnés pouvant convenir au concours. Et au-delà de ça, notre expérience en année une nous a permis de prendre l’évènement en mains plus tôt, d’anticiper les différentes étapes et de profiter d’une phase de diffusion avant l’été importante pour la visibilité globale du concours.

    Un mot sur la grande gagnante, Clara Deshayes ?

    A. F. : Au fur et à mesure du concours, elle s’est démarquée par sa créativité, son style et ses connaissances print et graphiques. Le jury dans son ensemble était très emballé par l’identité visuelle qu’elle a créée et son rendu sur les supports imprimés. Elle a respecté le brief et a fait preuve de beaucoup de talent avec ses illustrations personnalisées de la ville de Montpellier. Sa victoire lui a permis d’empocher un chèque de 5 000 euros valables sur notre site et elle en fera très bon usage à n’en pas douter.

    En quoi est-ce important pour Exaprint d’organiser un tel concours ?

    V. G. : Premièrement, ce type d’évènement nous permet de faire connaître la marque à une cible de graphistes, qui sont susceptibles de faire appel à nos services. La plupart des candidatures que nous avons reçues étaient des profils relativement jeunes. Cette cible ne connait pas nécessairement Exaprint, donc c’est une manière de les toucher.

    Deuxième point, le concours nous semble cohérent avec notre activité. Le travail créatif constitue le point de départ de notre travail. Sans créativité, pas d’Exaprint. Ce concours vise à montrer le lien entre le travail des professionnels de la communication et le résultat final imprimé, avec tout ce qui se passe entre les deux, tant au niveau de la créativité que de la production.

    Troisièmement, on souhaite créer l’événement et se différencier de nos concurrents, tout en restant authentique et dans l’humain. On parle de notre métier, du fait qu’on imprime en interne, que tout est contrôlé et vérifié. Il ne s’agit pas uniquement de s’offrir de la visibilité via un événement, il s’agit aussi de montrer tous les rouages de l’entreprise.

    Est-ce que vous vous projetez déjà sur les CréaMasters 2026 ?

    A. F. : Oui, c’est déjà en cours de réflexion. Il y aura bien une saison 3 en 2026. Nous sommes en train de fixer les dates et le planning. Nous allons tenter d’aller encore plus loin en termes de proposition et d’animation… Toutes nos équipes sont créatives, donc on aura toujours quelque chose de nouveau à ajouter à ce concours !

    Bertrand Clermont-Genevi est rédacteur en chef d'IC. Il possède dix ans d’expérience dans les médias (L’Express, 20 Minutes, Prisma Média) et en agence de communication (Hopscotch).